Imaginez pouvoir détenir une partie de votre portefeuille non pas en euros ou en dollars, mais sous forme de jetons numériques. Un rêve? Cela pourrait bien être la réalité de demain grâce à la nouvelle initiative de Standard Chartered.
Une plateforme de tokénisation par Standard Chartered
La charmante banque d’investissement Standard Chartered vient de faire un grand pas dans l’univers des monnaies numériques. Elle a lancé une nouvelle plateforme de tokénisation appelée Libeara qui a pour but de permettre la reproduction d’actifs sur la blockchain sous forme de tokens. Pour accomplir cela, l’institution financière s’est associée avec certaines des plus grandes figures du domaine des cryptomonnaies, comme par exemple Fireblocks, Chainalysis et StraitX.
Jusqu’où peut aller la tokénisation?
Pour commencer, Libeara a décidé de ‘tokeniser’, c’est-à-dire de convertir sous forme de jetons numériques accessibles sur la blockchain, un fonds d’obligation d’État, en dollars de Singapour. Un mouvement qui représente une première mondiale et confirme une tendance actuelle des grandes banques à expérimenter la technologie blockchain. Les experts prédisent que la tokénisation pourrait, dans le futur, offrir de nouvelles voies pour les transactions financières, bien au-delà des simples échanges de cryptomonnaies.
La tokénisation au service de la finance
Outre Standard Chartered, d’autres entreprises comme Fnality, soutenue par Goldman Sachs et BNP Paribas, permettent déjà de tokeniser des actifs détenus par des banques centrales. Alors, pouvons-nous envisager un futur où tout type d’actif serait tokenisé? Un appartement, une voiture, une oeuvre d’art, voire même des services? L’idée ouvre des horizons enthousiasmants pour la finance de demain.
Une distance entre la banque et les cryptomonnaies?
Mais un élément doit attirer notre attention: Les cryptomonnaies semblent absentes de ces projets de tokénisation. Cela semble indiquer une certaine distance du secteur bancaire avec le monde des cryptomonnaies. Malgré cette distance, la banque n’hésite pas à se servir des technologies liées à ces dernières mais d’une manière entièrement centralisé. Est-ce là une preuve de l’adoption progressive des technologies blockchain par le monde financier traditionnel ou l’expression d’un besoin de contrôle sur ces nouveaux outils financiers? Seul l’avenir nous le dira.
Je dédie mon temps libre à l’étude des cryptomonnaies. Je suis passionnée par ce monde de la finance numérique. Après avoir longtemps été critiquée par mes proches, l’adoption croissante du Bitcoin et des crypto m’offrent une vision un peu plus positive chaque jour.